Comprendre le e-commerce

Publié le
31 mars 2020
Temps de lecture estimé
10 minutes

Le e-commerce (ou commerce électronique) est un moyen d’échange d’un produit ou d’un service. Sa spécificité est due au fait que les contacts se font essentiellement via des réseaux numériques, dont internet. Les premières traces du e-commerce remontent autour de 1980. Il a connu un plein boom, dans la décennie suivante, grâce aux progrès technologiques : l’accès à internet à grande échelle et la création de moyens de paiement digitaux.

E-commerce : un marché en évolution

Les premiers produits vendus étaient essentiellement des biens du secteur informatique. Progressivement, le marché s’est élargi, de nouveaux acteurs sont rentrés dans la danse. Mais le succès du e-commerce ne fut pas immédiat à cause des craintes. À l’époque, internet était mal connu et les facteurs de ce moyen de vente ne facilitaient pas la tâche. En effet, vendre un produit ou un service sur internet inclut d’autres paramètres : les moyens de livraison, les canaux de paiement et l’accès libre à internet en tous lieux.

Heureusement, ces éléments ont beaucoup évolué avec le temps. De nos jours, il existe de nombreuses entreprises de livraison, les moyens de paiement sont de plus en plus diversifiés et internet connecte plus de 2 milliards de personnes chaque jour. Tous les éléments sont rassemblés pour faire du e-commerce un succès total. Néanmoins, pour plus de sécurité, si vous souhaitez vous lancer, nous vous conseillons de tenir compte des points qui suivent.

Comment garantir le succès de votre e-commerce ?

Si vous êtes dans le secteur, il est fort probable que vous ayez eu à ouvrir une boutique en ligne. Pour que ce soit une réussite, nous vous conseillons de mettre l’accent sur les éléments suivants :

  • Le produit : c’est le bien qui sera proposé au public. Il doit être choisi avec discernement, afin qu’il réponde à des besoins spécifiques, pour plus de succès. Il serait souhaitable de se diriger vers un marché de niche. De cette façon, vous avez plus de chance d’apparaître en top résultats lorsqu’un moteur de recherche est mis à contribution.
  • Le prix : il va dépendre de votre produit ou service. Cependant, sachez qu’une boutique virtuelle permet de réduire grandement les charges, contrairement à une boutique physique. Par conséquent, réduisez dans la mesure du possible vos tarifs pour attirer le maximum de clients.
  • La publicité : plusieurs moyens de publicité en ligne sont possibles, mais vous pouvez soit acheter une place dans les résultats (le référencement payant), soit miser sur le référencement naturel qui est gratuit.
  • La position : le hic avec une boutique virtuelle, c’est qu’il n’y a pas d’espace figé. Vous devez constamment vous assurer que votre plateforme de e-commerce est visible et accessible par les internautes. Petite astuce : choisissez un bon nom de domaine, cohérent avec le produit ou le service proposé à la vente.
  • Le business plan : il est utile pour tout commerce, y compris ceux en ligne. Ce canevas sert principalement à structurer toutes les idées et leur réalisation. C’est aussi un outil pertinent si vous souhaitez obtenir un financement bancaire.

Les formes de e-commerce

Le e-commerce se définit comme un « échange de produits, services et informations via les réseaux numériques ». Le principal moyen de paiement est électronique. Cet article a pour but de présenter les principales formes du e-commerce.

Le secteur du e-commerce est très large ! On recense de nombreux modèles possibles. Cependant, on en distingue deux formes :

  • La première est basée sur le modèle commercial ;
  • La deuxième sur le profil commercial.

Le e-commerce selon le profil commercial

Le commerce a pour vocation de cibler une clientèle précise. On obtient les profils suivants :

  • Le Business to business, abrégé B2B : ici, le client final est aussi une entreprise comme celle qui fournit le produit ou le service. Exemple : un fabricant de véhicules qui vend à des concessionnaires.
  • Le Business to consumer ou B2C : dans ce cas, la société vend son produit ou son service au consommateur final. Ce profil est le plus répandu.
  • Le consumer to business : le C2B est un profil commercial où les rôles sont inversés. Ici, le client qui est supposé acheter peut proposer à une entreprise d’acheter son produit ou son service. Exemple : les offres de freelance.
  • Le consumer to consumer : dans ce cas, l’entreprise sert de lien entre deux parties qui sont des clients de l’entreprise. Les uns vendent et les autres achètent. Exemples parlants ? Les plateformes en ligne spécialisées dans la vente de biens d’occasion.
  • Le Government to consumer, le Consumer to Government et le Business to employer : ces profils sont plus rares certes, mais existant.

Mais n’oubliez pas, ces profils commerciaux sont très complexes, chacun avec ses propres spécificités.

Le e-commerce selon le modèle commercial

Internet se caractérise par une mutation rapide de ses fonctionnalités. Et pour s’adapter, le e-commerce doit suivre ces progressions à un rythme soutenu. Les modèles commerciaux diffèrent les uns des autres en fonction des revenus ou du type d’échange entre celui qui vend et celui qui achète.

  • La e-boutique : elle fonctionne comme une boutique physique ;
  • Le drop shipping : ici, un client A achète à une entreprise B. Mais au moment de la livraison, c’est une tierce partie C qui va s’occuper de fournir le produit ;
  • Le e-commerce d’affiliation : c’est un modèle semblable au dropshipping, mais plus perfectionné. Ici, le client A achète à une entreprise B. Mais l’achat proprement dit ne se déroule pas sur le site internet de l’entreprise ; un intermédiaire C met à disposition sa plateforme où se conclura la vente. Le deal finalisé, l’entreprise B reverse à la partie C sa commission sur la vente. C’est de cette manière qu’Amazon fonctionne, comme partie C.
  • L’adhésion : ici, les plateformes incitent les clients à acheter davantage, via des canaux spécifiques, comme des abonnements par semaine ou par mois. L’exemple idéal ? Les coffrets-cadeaux ou surprises qui contiennent des produits au choix. De cette façon, l’entreprise est certaine d’obtenir des revenus sûrs.
  • La marketplace : c’est une boutique en ligne qui héberge en son sein d’autres boutiques, moyennant une commission après chaque vente.

Les avantages du e-commerce

avantages du e-commerce

Le e-commerce a le vent en poupe depuis de nombreuses années. La pratique du e-commerce présente de nombreux avantages qu’il serait intéressant de parcourir afin de mieux les implémenter. Parmi les avantages récurrents, on compte :

La possibilité de toucher des clients indépendamment des frontières

Le e-commerce est un moyen efficace d’atteindre des clients à travers le monde. À partir de leur domicile, leur ville et leur pays, ils peuvent commander et acheter votre produit ou service. De cette manière, vous pouvez fidéliser votre clientèle comme pour une boutique physique. La différence est qu’ici, tout se passe en ligne. Le client peut même parcourir l’ensemble de votre catalogue en quelques clics, avec un gain de temps et d’argent. Prenez toujours la peine de renseigner au préalable toutes les informations utiles. Comme ça, l’expérience visiteur sera au top !

Une adaptation rapide aux besoins du marché

Le e-commerce est un milieu très concurrentiel. Pour survivre parmi l’infinité de boutiques en ligne, il est impératif de s’adapter le plus rapidement possible aux demandes, aux besoins, aux tendances de la clientèle. Surtout que ces éléments ne sont pas figés dans le temps. Aujourd’hui, le prospect désire un bien X. Demain, un bien Y. Et vous devez suivre cette cadence pour espérer faire du chiffre. Il est aussi conseillé de recourir à des offres promotionnelles pour attirer les clients et vendre plus.

Des coûts abordables

De nos jours, il est plus que facile de créer des boutiques en ligne sans beaucoup dépenser. Par exemple, vous économiserez en vous passant des publicités dans les médias conventionnels, le nombre de salariés, le loyer d’un espace commercial. Même si vous recourez à ces options, les frais sont beaucoup plus abordables.

Une communication fluide

Dans une boutique physique, les vendeurs doivent renseigner les potentiels clients en cas de besoin. Mais dans certaines situations (en cas d’affluence par exemple), les employés n’ont pas toujours du temps à leur consacrer comme il se doit. Dans une boutique virtuelle, la communication est plus fluide. Sous chaque produit, il est possible de reporter toutes les informations techniques d’un produit ou d’un service. L’internaute pourra lire et se faire sa propre idée.

Être disponible sans interruption

C’est le rêve de tout promoteur commercial. Internet a réussi à exaucer ce désir. Grâce à internet, les commerces peuvent être ouverts sans interruption, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Pareil pour les publicités en ligne. Un internaute insomniaque peut se lever à 3 heures du matin et acheter, chose qui n’est pas aisée avec le physique, tant il mobilise de nombreuses conditions logistiques et réglementaires. La présence en ligne ininterrompue favorise une augmentation des commandes.

Recevoir en un clic les critiques, suggestions et recommandations

Le e-commerce permet d’avoir en retour des critiques et des suggestions d’amélioration. Chaque utilisateur a la possibilité de noter et des classements sont souvent effectués sur des sites spécialisés. Tout est passé au peigne fin : la réactivité, le service client, le respect des délais de livraison… Aussi, un client satisfait peut spontanément recommander un produit ou un service à un autre utilisateur ; ce qui va contribuer à augmenter la notoriété de la boutique virtuelle.

Les inconvénients du e-commerce

Toute pratique commerciale peut présenter une pléthore d’avantages, mais les points négatifs sont tout aussi importants à souligner. Le e-commerce favorise grandement les clients, les sociétés et même de grandes organisations. Gain de temps, économies… La liste est longue. Néanmoins, les boutiques virtuelles présentent aussi plusieurs inconvénients que nous présenterons plus bas.

La récurrence des problèmes techniques

Le numérique, c’est bien, mais il vient avec son lot de problèmes :

  • La survenue de failles de sécurité, la mauvaise implémentation de normes de système. Si un réseau n’est pas fiable, il peut occasionner de nombreux dommages chez les clients et autres parties.
  • L’obsolescence : le numérique est très dynamique ! Tous les jours, on assiste à la sortie de nouveaux logiciels et de mises à jour. S’y arrimer à un coût financier. De plus, il se pose aussi régulièrement les incompatibilités avec un logiciel ou un système d’exploitation.
  • Le débit : certains pays font face à des difficultés liées à la restriction des bandes passantes. Naturellement, cela a un impact direct sur l’accès à la plateforme virtuelle, qui sera aussi restreinte.

La survenue des problèmes matériels et fonctionnels

Créer une plateforme numérique ou développer une application peut s’avérer très coûteux dans certains cas. Le prix devient donc un frein pour des personnes ayant un budget de lancement réduit. S’ajoutent à cela de nombreuses erreurs dues à un manque d’expérience ; en souhaitant économiser au maximum, on se retrouve avec des problèmes. De plus, l’accès sans restriction à internet à très haut débit tend à être onéreux.

L‘absence de contact physique

C’est un plus et un moins. Certains clients apprécient particulièrement la chaleur humaine lorsqu’ils vont acquérir un produit ou solliciter un service. Ces puristes font des visites dans les boutiques physiques un moment privilégié ; les vendeurs conseillent au mieux et incitent à acheter davantage. Sans cette touche, ils déplorent la froideur du service, surtout lorsqu’on se trouve dans un secteur du luxe.

L’absence d’expérience

Il est souvent compliqué de garantir à 100 % la confidentialité des données transmises sur le web. Aussi, le client achète sans voir. Il ne peut par conséquent pas essayer ou repérer d’éventuels défauts de fabrication. Le e-commerce procure une expérience client très limitée. Ne pouvant savoir si le produit va convenir, le client navigue à vue.

La concurrence des prix

Avec la boutique virtuelle, tout est disponible en ligne. La concurrence des prix est rude, par conséquent, les promoteurs ont tendance à baisser les tarifs pour attirer de la clientèle vers eux. Les informations et spécificités sont aussi soumises à la comparaison. Étant donné que le client recherche uniquement ce qui est meilleur pour lui, il se basera sur tous ces éléments pour décider. Si vous n’êtes pas l’heureux élu, vous pourrez voir votre chiffre d’affaires baisser drastiquement.

La fiscalité

Des incompatibilités peuvent survenir lorsque les deux parties (l’acheteur et le vendeur) sont soumises à des fiscalités différentes. Dans ce cas, l’achat qui est un acte banal peut devenir un imbroglio géant, souvent source de tensions entre des pays.

La culture

Le e-commerce se heurte aussi à des limitations culturelles. L’achat ne se déroule pas toujours de la même façon : certains peuvent acheter sans voir et d’autres pas. Pour ce dernier cas, le e-commerce ne rencontrera pas toujours le succès escompté dans les pays ayant ces habitudes de vie.

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